Les trois vice-présidents du CPID, André Chassaigne, Philippe Gosselin et Hervé Saulignac avec plusieurs de leurs collègues ont tenu mardi 20 juin devant l’Assemblé Nationale, une conférence presse pour annoncer une déclaration de soutien au peuple iranien et au plan en dix point de la Résistance iranienne pour un Iran démocratique et laïque. Le texte signée par 294 députés et 76 sénateurs, une première dans l’élan de solidarité avec le peuple iranien, estime qu’il appartient à ce dernier de choisir son avenir et demande à la communauté internationale d’affirmer son soutien au peuple iranien dans sa quête de changement, notamment au travers de mesures fortes et décisives contre le régime. Dans son intervention devant la presse, le député de la Manche et vice-président du CPID a déclaré : Quelques mots à mon tour pour vous présenter ce livre de la majorité des signataires de l’Assemblée nationale qui soutiennent ce mouvement de résistance d’Iraniens qui du monde entier lutte pour la liberté de ce peuple et de ce pays.
Ce n’est pas un cas isolé. A l’instar de ce qui se passe dans nombre de parlements en ce moment : aux États-Unis et au Royaume-Uni, au Canada et dans de très nombreux États dans le monde. Ce n’est pas un hasard, André Chassaigne soulignait que le CPID, le Comité parlementaire pour un Iran démocratique, existe depuis 15 ans. C’est la première fois depuis 15 ans – alors que nous avions déjà beaucoup de monde derrière nous – mais c’est la première fois depuis quinze ans que nous avons une majorité large, toute tendance confondue, qui se réunit pour soutenir très officiellement nos frères iraniens. Vous avez ici un communiste, vous avez un républicain – vous pourriez penser que des choses nous séparent – vous avez un socialiste, vous avez d’autres collègues qui nous rejoignent de la majorité. Nous en avons de partout, qui, au-delà de leurs différences, se retrouvent pour un Iran libre, un Iran démocratique, un Iran qui demain pourra retrouver sa place complète dans le concert des nations. Et surtout un Iran qui respectera enfin son peuple, ses habitants, ses citoyens, pour qu’ils redeviennent des « Citoyens » à part entière, des citoyens qui seront à nos côtés comme nous le sommes à leur côté. Alors ça nous amène aussi à critiquer la position française, qui est celle du gouvernement aujourd’hui, et qui veut interdire en France un grand rassemblement qui avait été prévu – qui est toujours prévu – pour le premier juillet. Nous ne voulons pas que le gouvernement interdise ce rassemblement. Ça serait la démonstration qu’il cède finalement aux pressions de l’Iran, aux pressions des mollahs, alors que les parlementaires majoritaires sont libres, alors que le peuple iranien doit être libre. Alors ensemble, au-delà de nos différences, de nos sensibilités, nous continuerons à montrer notre unité, notre union autour de ces points fondamentaux d’un Iran démocratique, d’un Iran pacifique, d’un Iran qui reconnaît l’égalité entre les femmes et les hommes, d’un Iran non nucléaire. Un Iran qui est notre amie et à qui nous tendons la main ! »